Mode d'utilisation inadapté d'une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, cliniquement significative, caractérisé par la présence de trois ou plus)des manifestations suivantes, à un moment quelconque d'une période continue de 12 mois :
tolérance, définie par l'un des symptômes suivants :
(a) besoin de quantités notablement plus fortes de la substance pour obtenir une intoxication ou l'effet désiré
(b) effet notablement diminué en cas d'utilisation continue d'une même quantité de la substance
sevrage caractérisé par l'une ou l'autre des manifestations suivantes :
(a) syndrome de sevrage caractéristique de la substance (voir les critères A et B des critères de Sevrage à une substance spécifique)
(b) la même substance (ou une substance très proche) est prise pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage
la substance est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu
il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l'utilisation de la substance
beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la substance (p. ex., consultation de nombreux médecins ou déplacement sur (le longues distances), à utiliser le produit (p. ex., fumer sans discontinuer), ou à récupérer de ses effets
des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l'utilisation de la substance
l'utilisation de la substance est poursuivie bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d'avoir été causé ou exacerbé par la substance (par exemple, poursuite de la prise de cocaïne bien que la personne admette une dépression liée à la cocaïne, ou poursuite de la prise de boissons alcoolisées bien que le sujet reconnaisse l'aggravation d'un ulcère du fait de la consommation d'alcool)
A. Mode d'utilisation inadéquat d'une substance conduisant à une altération du fonctionnement ou à une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d'au moins une des manifestations suivantes au cours d'une période de 12 mois :
utilisation répétée d'une substance conduisant à l'incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l'école, ou à la maison (par exemple, absences répétées ou mauvaises performances au travail du fait de l'utilisation de la substance, absences, exclusions temporaires ou définitives de l'école, négligence des enfants ou des tâches ménagères)
utilisation répétée d'une substance dans des situations où cela peut être physiquement dangereux (par exemple, lors de la conduite d'une voiture ou en faisant fonctionner une machine alors qu'on est sous l'influence d'une substance)
problèmes judiciaires répétés liés à l'utilisation d'une substance (p. ex., arrestations pour comportement anormal en rapport avec l' utilisation de la substance)
utilisation de la substance malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la substance (par exemple disputes avec le conjoint à propos des conséquences de l'intoxication, bagarres)
B. Les symptômes n'ont jamais atteint, pour cette classe de substance, les critères de la Dépendance à une substance.
A. Le trouble se manifeste par un tableau symptomatique cliniquement significatif d’un trouble mental caractérisé.
B. Mise en évidence, d’après l’anamnèse, l’examen physique ou les examens complémentaires des deux éléments suivants :
Le trouble s’est développé pendant ou dans le mois qui a suivi une intoxication ou un sevrage ou une prise de médicament ; et
La substance/le médicament impliqué(e) peut induire le trouble mental.
C. Le trouble n’est pas mieux expliqué par un trouble mental indépendant (c.-à-d. qui est non induit par une substance ou un médicament). Les critères suivants peuvent permettre de mettre en évidence un trouble mental indépendant :
Le trouble a précédé le début d’une intoxication grave ou d’un sevrage ou d’une exposition à un médicament ; ou
Le trouble mental complet a persisté pendant une période de temps conséquente (p. ex. au moins un mois) après la fin d’un sevrage aigu ou d’une intoxication grave ou d’une prise de médicament. Ce critère ne s’applique pas aux troubles neurocognitifs induits par une substance ni au trouble persistant des perceptions dû aux hallucinogènes, lesquels persistent après l’arrêt d’une intoxication aiguë ou d’un sevrage.
D. Le trouble ne survient pas uniquement au décours d’un état confusionnel.
E. Le trouble cause une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
A. Mode d’usage problématique de l’alcool conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
L’alcool est souvent consommé en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler laconsommation d’alcool.
Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir de l’alcool, à utiliser de l’alcool ou à récupérer de ses effets.
Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer de l’alcool.
Consommation répétée d’alcool conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
Consommation continue d’alcool malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de l’alcool.
Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de l’alcool.
Consommation répétée d’alcool dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
L’usage de l’alcool est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par l’alcool.
Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :
Besoin de quantités notablement plus fortes d’alcool pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
Effet notablement diminué en cas de l’usage continu de la même quantité d’alcool.
Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
Syndrome de sevrage caractéristique de l’alcool (cf. les critères A et B du sevrage de l’alcool).
L’alcool (ou une substance très proche, telle qu’une benzodiazépine) est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.
Spécifier si :
En rémission précoce : Après que tous les critères du trouble de l’usage de l’alcool aient été préalablement remplis, plus aucun ne l’a été pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant de consommer de l’alcool », qui peut être rempli).
En rémission prolongée : Après que tous les critères du trouble de l’usage de l’alcool aient été préalablement remplis, plus aucun ne l’a été à aucun moment pendant au moins 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant de consommer de l’alcool », qui peut être rempli).
Spécifier si :
En environnement protégé : Cette spécification supplémentaire est utilisée si le sujet est dans un environnement où l’accès à l’alcool est limité.
A. Ingestion récente d’alcool.
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. comportement sexuel ou agressif inapproprié, labilité de l’humeur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’ingestion d’alcool.
C. Au moins un des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après la consommation d’alcool :
Discours bredouillant.
Incoordination motrice.
Démarche ébrieuse.
Nystagmus.
Altération de l’attention ou de la mémoire.
Stupeur ou coma.
D. Les symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.
A. Arrêt (ou réduction) d’un usage d’alcool qui a été massif et prolongé.
B. Au moins deux des manifestations suivantes se développent de quelques heures à quelques jours après l’arrêt (ou la réduction) d’un usage d’alcool décrit dans le critère A :
Hyperactivité neurovégétative (p. ex. transpiration ou fréquence cardiaque supérieure à 100 battements/minute).
Augmentation du tremblement des mains.
Insomnie.
Nausées ou vomissements.
Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives.
Agitation psychomotrice.
Anxiété.
Crises convulsives généralisées tonicocloniques.
C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les signes ou symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.
Spécifier si :
Avec perturbations des perceptions : Cette spécification s’applique dans le rare cas où le sujet présente des hallucinations (habituellement visuelles ou tactiles) sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles en l’absence d’un état confusionnel (delirium).
A. Consommation récente de caféine (typiquement une dose élevée bien supérieure à 250 mg).
B. Au moins cinq des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après la consommation de caféine :
Fébrilité.
Nervosité.
Excitation.
Insomnie.
Faciès vultueux.
Augmentation de la diurèse.
Troubles gastro-intestinaux.
Soubresauts musculaires.
Pensées et discours décousus.
Tachycardie ou arythmie cardiaque.
Périodes d’infatigabilité.
Agitation psychomotrice.
C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.
A. Usage prolongé et quotidien de caféine.
B. Arrêt brutal ou réduction de la prise de caféine, suivi dans les 24 heures par trois (ou plus) des signes ou symptômes suivants :
Céphalées.
Fatigue ou somnolence importante.
Humeur dysphorique, humeur dépressive ou irritabilité.
Difficultés de concentration.
Symptômes pseudo-grippaux (nausées, vomissements ou raideur/douleur musculaire).
C. Les symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les signes ou symptômes ne sont pas associés aux effets physiologiques d’une autre affection médicale (comme la migraine ou une maladie virale) et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.
A. Mode d’usage problématique du cannabis conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, durant une période de 12 mois :
Le cannabis est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage du cannabis.
Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir le cannabis, à utiliser le cannabis ou à récupérer des effets du cannabis.
Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant de consommer du cannabis.
Usage répété de cannabis conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures au travail, à l’école ou à la maison.
Usage de cannabis qui continue malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets du cannabis.
Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage du cannabis.
Usage répété du cannabis dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
L’usage du cannabis est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par le cannabis.
Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :
Besoin de quantités notablement plus fortes du cannabis pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
Effet notablement diminué en cas d’usage continu d’une même quantité de cannabis.
Sevrage, caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
Le syndrome de sevrage caractéristique du cannabis (cf. les critères A et B du sevrage du cannabis).
Le cannabis (ou une substance très proche) est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.
Spécifier si :
En rémission précoce : Après que les critères requis pour un trouble de l’usage du cannabis aient été préalablement remplis, aucun d’eux ne l’a été pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser le cannabis » qui peut être rempli).
En rémission prolongée : Après que les critères requis pour un trouble de l’usage du cannabis aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été depuis au moins 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser le cannabis » qui peut être rempli).
Spécifier si :
En environnement protégé : Cette spécification supplémentaire est utilisée si le sujet est dans un environnement où l’accès au cannabis est limité.
A. Usage récent de cannabis.
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. altération de la coordination motrice, euphorie, anxiété, sensation de ralentissement du temps, altération du jugement, retrait social) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage du cannabis.
C. Au moins deux des signes ou symptômes suivants, se développant dans les 2 heures qui suivent l’usage du cannabis :
Conjonctives injectées.
Augmentation de l’appétit.
Sécheresse de la bouche.
Tachycardie.
D. Les symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.
Spécifier si :
Avec perturbations des perceptions : Les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence d’un état confusionnel.
A. Arrêt d’un usage du cannabis qui a été massif et prolongé (c.-à-d. consommation habituellement quotidienne ou presque durant une période d’au moins quelques mois).
B. Au moins trois des signes et symptômes suivants se développent dans un délai d’environ une semaine après le critère A :
Irritabilité, colère, ou agressivité.
Nervosité ou anxiété.
Troubles du sommeil (p. ex. insomnie, rêves perturbants).
Diminution de l’appétit ou perte de poids.
Fébrilité.
Thymie dépressive.
Au moins un des symptômes physiques suivants cause de l’inconfort significatif : douleurs abdominales, instabilité/tremblements, sueurs, fièvre, frissons ou céphalées.
C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les signes ou symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.
A. Mode d’usage de la phencyclidine (ou une substance pharmacologiquement similaire) conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, cliniquement significatives, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
La phencyclidine est souvent prise en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage de la phencyclidine.
Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir la phencyclidine, à utiliser la phencyclidine, ou à récupérer des effets de la phencyclidine.
Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser la phencyclidine.
Usage répété de la phencyclidine conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures au travail, à l’école ou au domicile (p. ex. absences répétées ou mauvaises performances au travail du fait de l’usage de la phencyclidine ; absences, exclusions de l’école liées à la phencyclidine ; négligence des enfants ou des tâches ménagères).
Usage continu de la phencyclidine malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de la phencyclidine (p. ex. disputes avec le conjoint à propos des conséquences de l’intoxication ; bagarres).
Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de la phencyclidine.
Usage répété de la phencyclidine dans des situations où cela peut être physiquement dangereux (p. ex. conduire une voiture ou faire fonctionner une machine sous l’influence de la phencyclidine).
L’usage de la phencyclidine est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par la phencyclidine.
Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :
Besoin de quantités notablement plus fortes de phencyclidine pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
Effet notablement diminué en cas d’usage continu d’une même quantité de phencyclidine.
N.B. : Les symptômes et signes de sevrage de la phencyclidine ne sont pas établis, et ainsi ce critère ne s’applique pas. (Le sevrage de la phencyclidine a été rapporté chez l’animal mais il n’a pas été documenté chez les consommateurs humains.)
Spécifier si :
En rémission précoce : Après que les critères requis pour un trouble de l’usage de la phencyclidine aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été pendant au mois 3 mois mais pendant moins de 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser la phencyclidine » qui peut être rempli).
En rémission prolongée : Après que les critères requis pour un trouble de l’usage de la phencyclidine aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été pendant au moins 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser la phencyclidine » qui peut être rempli).
Spécifier si :
En environnement protégé : Cette spécification supplémentaire est utilisée si l’individu est dans un environnement où l’accès à la phencyclidine est limité.
A. Usage récent de phencyclidine (ou d’une substance similaire sur le plan pharmacologique).
B. Changements comportementaux problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. bagarres, agressivité, impulsivité, imprévisibilité, agitation psychomotrice, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage de phencyclidine.
C. Au moins deux des signes ou symptômes suivants, se développant dans l’heure qui suit :
N.B. : Lorsque la substance est fumée, « sniffée » ou utilisée par voie intraveineuse, la survenue peut être particulièrement rapide.
Nystagmus horizontal ou vertical.
Hypertension ou tachycardie.
Engourdissement ou diminution de la réponse à la douleur.
Ataxie.
Dysarthrie.
Rigidité musculaire.
Crises convulsives ou coma.
Hyperacousie.
D. Les symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.
A. Mode d’usage problématique d’un hallucinogène (autre que la phencyclidine) conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
Un hallucinogène est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage de l’hallucinogène.
Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir l’hallucinogène, à utiliser l’hallucinogène ou à récupérer des effets de l’hallucinogène.
Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser l’hallucinogène.
Usage répété de l’hallucinogène conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures au travail, à l’école ou au domicile (p. ex. absences répétées ou mauvaises performances au travail du fait de l’usage de l’hallucinogène ; absences, exclusions de l’école liées à l’hallucinogène ; négligence des enfants ou des tâches ménagères).
Usage continu de l’hallucinogène malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets de l’hallucinogène (p. ex. disputes avec le conjoint à propos des conséquences de l’intoxication ; bagarres).
Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage de l’hallucinogène.
Usage répété de l’hallucinogène dans des situations où cela peut être physiquement dangereux (p. ex. conduire une voiture ou faire fonctionner une machine sous l’influence de l’hallucinogène).
L’usage de l’hallucinogène est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par l’hallucinogène.
Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :
Besoin de quantités notablement plus fortes d’hallucinogène pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
Effet notablement diminué en cas d’usage continu d’une même quantité d’hallucinogène.
N.B. : Les symptômes et signes de sevrage des hallucinogènes ne sont pas établis ; aussi ce critère ne s’applique-t-il pas.
Spécifier l’hallucinogène précis.
Spécifier si :
En rémission précoce : Après que tous les critères du trouble de l’usage d’un hallucinogène aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser l’hallucinogène » qui peut être rempli).
En rémission prolongée : Après que tous critères du trouble de l’usage d’un hallucinogène aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été pendant au moins 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser l’hallucinogène » qui peut être rempli).
Spécifier si :
En environnement protégé : Cette spécification supplémentaire est utilisée si le sujet est dans un environnement où l’accès à l’hallucinogène est limité.
A. Usage récent d’un hallucinogène (autre que la phencyclidine).
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. anxiété ou dépression marquées, idées de référence, peur de devenir fou, mode de pensée persécutoire, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage d’un hallucinogène.
C. Altérations des perceptions survenant en pleine conscience, dans un état de plein éveil (p. ex. intensification subjective des perceptions, dépersonnalisation, déréalisation, illusions, hallucinations, synesthésies) qui se sont développées pendant ou peu après l’usage d’un hallucinogène.
D. Au moins deux des signes suivants se développant pendant ou peu après l’usage d’un hallucinogène :
Dilatation pupillaire.
Tachycardie.
Transpiration.
Palpitations.
Vision trouble.
Tremblements.
Incoordination motrice.
E. Les symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.
A. Après avoir cessé l’usage d’un hallucinogène, au moins un des symptômes perceptifs qui ont été ressentis au moment de l’intoxication par l’hallucinogène (p. ex. hallucinations géométriques, fausses perceptions de mouvement à la périphérie du champ visuel, flashs de couleur, traînées d’images lors de la vision d’objets en mouvement, persistance des images après disparition des objets, halos autour des objets, macropsie et micropsie) est à nouveau éprouvé.
B. Les symptômes du critère A causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
C. Les symptômes ne sont pas dus à une affection médicale (p. ex. lésions anatomiques et infections cérébrales, épilepsies visuelles), et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental (p. ex. état confusionnel, démence, schizophrénie) ou par des hallucinations hypnopompiques.
A. Mode d’usage problématique des opiacés conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
Les opiacés sont souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage d’opiacés.
Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des opiacés, à utiliser des opiacés ou à récupérer de leurs effets.
Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser les opiacés.
Usage répété d’opiacés conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou à la maison.
Usage continu d’opiacés malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des opiacés.
Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage d’opiacés.
Usage répété d’opiacés dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
L’usage d’opiacés est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par les opiacés.
Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :
Besoin de quantités notablement plus fortes d’opiacés pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
Effet notablement diminué en cas d’usage continu de la même quantité d’opiacés. N.B. : Ce critère n’est pas considéré comme valable pour ceux qui prennent les opiacés uniquement sous surveillance médicale.
Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
Syndrome de sevrage caractéristique des opiacés (cf. les critères A et B du sevrage d’un opiacé).
Les opiacés (ou une substance très proche) sont pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.
N.B. : Ce critère n’est pas considéré comme valable pour ceux qui prennent les opiacés uniquement sous surveillance médicale.
Spécifier si :
En rémission précoce : Après que tous les critères du trouble de l’usage des opiacés aient été préalablement remplis, aucun ne l’a plus été pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser les opiacés », qui peut être présent).
En rémission prolongée : Après que tous les critères du trouble de l’usage des opiacés aient été préalablement remplis, aucun ne l’a plus été pendant au moins 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser les opiacés », qui peut être présent).
Spécifier si :
Sous traitement de maintien : Cette spécification supplémentaire est utilisée si la personne prend un traitement agoniste prescrit comme la méthadone ou la buprénorphine et aucun des critères du trouble de l’usage d’opiacés n’est présent pour cette classe de substance (à l’exception de la tolérance de l’agoniste ou à son sevrage). Cette spécification s’applique également à ceux ayant un traitement de maintien par un agoniste partiel, un agoniste/antagoniste, ou un antagoniste complet comme la naltrexone orale ou la naltrexone retard.
En environnement protégé : Cette spécification supplémentaire est utilisée si le sujet est dans un environnement où l’accès aux opiacés est limité.
A. Usage récent d’un opiacé.
B. Troubles du comportement ou modifications psychologiques, cliniquement significatifs (p. ex. euphorie initiale suivie par de l’apathie, dysphorie, agitation ou ralentissement moteur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage d’un opiacé.
C. Constriction pupillaire (ou dilatation pupillaire due à l’anoxie en cas de surdose grave) et au moins un des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après l’usage d’opiacés :
Somnolence ou coma.
Discours bredouillant.
Altération de l’attention ou de la mémoire.
D. Les signes et symptômes ne sont pas dus à une autre affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance. Spécifier si :
Avec perturbations des perceptions : Cette spécification peut être utilisée dans les rares cas où des hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence d’état confusionnel.
A. L’une ou l’autre des circonstances suivantes :
Arrêt (ou réduction) d’un usage d’opiacés qui a été massif et prolongé (c.-à-d. au moins plusieurs semaines).
Administration d’un antagoniste opiacé après une période de l’usage d’opiacés.
B. Au moins trois des manifestations suivantes se développant de quelques minutes à quelques jours après le critère A :
Humeur dysphorique.
Nausées ou vomissements.
Douleurs musculaires.
Larmoiement ou rhinorrhée.
Dilatation pupillaire, piloérection, ou transpiration.
Diarrhée.
Bâillement.
Fièvre.
Insomnie.
C. Les signes et symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les signes et symptômes ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués
A. Mode d’usage problématique d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
Les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques sont souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques.
Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques, à utiliser des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques ou à récupérer de leurs effets.
Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques.
Usage répété d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures, au travail, à l’école ou au domicile (p. ex. absences répétées ou mauvaises performances au travail du fait de l’usage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique, exclusions temporaires ou définitives de l’école, négligence des enfants ou des tâches ménagères).
Usage continu d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique malgré des problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques (p. ex. disputes avec le conjoint à propos des conséquences de l’intoxication, bagarres).
Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique.
Usage répété d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique dans des situations où cela peut être physiquement dangereux (p. ex. conduite d’une voiture ou utilisation d’une machine sous l’emprise d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique).
L’usage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par le sédatif, hypnotique ou anxiolytique.
Tolérance, définie par l’un des symptômes suivants :
Besoin de quantités notablement plus fortes d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
Effet notablement diminué en cas d’usage continu de la même quantité d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique.
N.B. : Ce critère n’est pas considéré comme valable pour ceux qui prennent les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques sous surveillance médicale.
Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
Syndrome de sevrage caractéristique des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques (cf. les critères A et B du sevrage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique).
Les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques (ou une substance très proche comme l’alcool) sont pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.
N.B. : Ce critère n’est pas considéré comme valable pour ceux qui prennent les sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques sous surveillance médicale.
Spécifier si :
En rémission précoce : Après que tous les critères du trouble de l’usage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique aient été préalablement remplis, aucun ne l’a plus été pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques », qui peut être présent).
En rémission prolongée : Après que tous les critères du trouble de l’usage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique aient été préalablement remplis, aucun ne l’a plus été pendant au moins 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser des sédatifs, hypnotiques ou anxiolytiques », qui peut être présent).
Spécifier si :
En environnement protégé : Cette spécification supplémentaire est utilisée si le sujet est dans un environnement où l’accès aux sédatifs, hypnotiques et anxiolytiques est limité.
A. Usage récent d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique.
B. Changements comportementaux ou psychologiques inadaptés, cliniquement significatifs (p. ex. comportement sexuel ou agressivité inappropriés, labilité de l’humeur, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage d’un sédatif, hypnotique ou anxiolytique.
C. Au moins un des signes ou symptômes suivants, se développant pendant ou peu après l’usage d’un sédatif, d’un hypnotique ou d’un anxiolytique :
Discours bredouillant.
Incoordination motrice.
Démarche ébrieuse.
Nystagmus.
Altération cognitive (p. ex. de l’attention ou de la mémoire).
Stupeur ou coma.
D. Les signes et symptômes ne sont pas dus à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication par une autre substance.
A. Arrêt (ou réduction) d’un usage de sédatif, hypnotique ou anxiolytique qui a été massif et prolongé.
B. Au moins deux des manifestations suivantes se développant de quelques heures à quelques jours après l’arrêt (ou la réduction) d’un usage de sédatif, hypnotique ou anxiolytique décrit dans le critère A :
Hyperactivité neurovégétative (p. ex. transpiration ou fréquence cardiaque supérieure à 100 battements/minute).
Tremblement des mains.
Insomnie.
Nausées ou vomissements.
Hallucinations ou illusions transitoires visuelles, tactiles ou auditives.
Agitation psychomotrice.
Anxiété.
Crises convulsives de type grand mal.
C. Les symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les signes et symptômes ne sont pas imputables à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, incluant l’intoxication par une autre substance.
Spécifier si :
Avec perturbations des perceptions : Cette spécification peut être notée lorsque les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence d’état confusionnel.
A. Mode d’usage d’une substance amphétaminique, de la cocaïne ou d’un autre stimulant conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
Le stimulant est souvent pris en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux, pour diminuer ou contrôler l’usage du stimulant.
Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir le stimulant, à utiliser le stimulant ou à récupérer de ses effets.
Envie impérieuse (craving), fort désir ou besoin pressant d’utiliser le stimulant.
Usage répété du stimulant conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures au travail, à l’école ou au domicile.
Usage continu du stimulant malgré les problèmes interpersonnels ou sociaux persistants ou récurrents causés ou exacerbés par les effets du stimulant.
Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage du stimulant.
Usage répété du stimulant dans des situations où cela peut être physiquement dangereux.
L’usage du stimulant est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par le stimulant.
Tolérance définie par l’un des symptômes suivants :
Besoin de quantités notablement plus fortes du stimulant pour obtenir une intoxication ou l’effet désiré.
Effet notablement diminué en cas d’usage continu d’une même quantité du stimulant.
N.B. : Ce critère n’est pas considéré comme valable pour ceux qui prennent des médicaments stimulants sous surveillance médicale, tels que les traitements pour un déficit de l’attention/hyperactivité ou une narcolepsie.
Sevrage caractérisé par l’une ou l’autre des manifestations suivantes :
Syndrome de sevrage caractéristique du stimulant (cf. les critères A et B du sevrage d’un stimulant).
Le stimulant (ou une substance très proche) est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage.
N.B. : Ce critère n’est pas considéré comme valable pour ceux qui prennent des médicaments stimulants sous surveillance médicale, tel qu’un traitement pour un déficit de l’attention/hyperactivité ou une narcolepsie.
Spécifier si :
En rémission précoce : Après que tous les critères du trouble de l’usage d’un stimulant aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser le stimulant » qui peut être présent).
En rémission prolongée : Après que tous les critères du trouble de l’usage d’un stimulant aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été pendant au moins 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser le stimulant » qui peut être présent).
Spécifier si :
En environnement protégé : Cette spécification supplémentaire est utilisée si le sujet est dans un environnement où l’accès aux stimulants est limité.
A. Usage récent d’une substance amphétaminique, de cocaïne ou d’un autre stimulant.
B. Changements comportementaux ou psychologiques problématiques, cliniquement significatifs (p. ex. euphorie ou émoussement affectif, changements de la sociabilité, hypervigilance, sensibilité interpersonnelle, anxiété, tension ou colère, comportements stéréotypés, altération du jugement) qui se sont développés pendant ou peu après l’usage du stimulant.
C. Au moins deux des signes ou symptômes suivants, qui se développent durant ou peu de temps après l’usage du stimulant :
Tachycardie ou bradycardie.
Dilatation pupillaire.
Augmentation ou diminution de la pression artérielle.
Transpiration ou frissons.
Nausées ou vomissements.
Perte de poids avérée.
Agitation ou ralentissement psychomoteur.
Faiblesse musculaire, dépression respiratoire, douleurs thoraciques ou arythmies cardiaques.
Confusion, crises convulsives, dyskinésies, dystonies ou coma.
D. Les signes ou symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, y compris une intoxication par une autre substance.
Spécifier le stimulant spécifique (c.-à-d. substance amphétaminique, cocaïne ou autre stimulant).
Spécifier si :
Avec perturbations des perceptions : Cette spécification peut être notée lorsque les hallucinations sans altération de l’appréciation de la réalité, ou des illusions auditives, visuelles ou tactiles surviennent en l’absence de confusion mentale.
A. Arrêt (ou réduction) de l’usage prolongé d’une substance amphétaminique, de cocaïne ou d’un autre stimulant.
B. Humeur dysphorique et deux (ou plus) des modifications physiologiques suivantes, apparaissant de quelques heures à plusieurs jours après le critère A :
Épuisement.
Rêves intenses et déplaisants.
Insomnie ou hypersomnie.
Augmentation de l’appétit.
Agitation ou ralentissement psychomoteur.
C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les signes ou symptômes ne sont pas imputables à une autre affection médicale et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental, dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.
Spécifier la substance spécifique qui cause le syndrome de sevrage (c.-à-d. substance amphétaminique, cocaïne ou autre stimulant).
A. Mode d’usage problématique du tabac conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance cliniquement significative, caractérisé par la présence d’au moins deux des manifestations suivantes, au cours d’une période de 12 mois :
Le tabac est souvent consommé en quantité plus importante ou pendant une période plus prolongée que prévu.
Il y a un désir persistant, ou des efforts infructueux pour diminuer ou contrôler l’usage du tabac.
Beaucoup de temps est passé à des activités nécessaires pour obtenir ou utiliser du tabac.
Envie impérieuse (craving), ou fort désir ou besoin pressant d’utiliser du tabac.
Usage répété de tabac conduisant à l’incapacité de remplir des obligations majeures au travail, à l’école ou au domicile (p. ex. perturbation du travail).
Usage continu de tabac malgré les problèmes interpersonnels ou sociaux, persistants ou récurrents, causés ou exacerbés par les effets du tabac (p. ex. conflits avec les autres au sujet de l’usage du tabac).
Des activités sociales, professionnelles ou de loisirs importantes sont abandonnées ou réduites à cause de l’usage du tabac.
Usage répété de tabac dans des situations où cela peut être physiquement dangereux (p. ex. fumer au lit).
L’usage du tabac est poursuivi bien que la personne sache avoir un problème psychologique ou physique persistant ou récurrent susceptible d’avoir été causé ou exacerbé par le tabac.
Tolérance définie par l’un des deux symptômes suivants :
Besoin de quantités notablement plus fortes de tabac pour obtenir l’effet désiré.
Effet notablement diminué en cas de consommation continue de la même quantité de tabac.
11. Sevrage, manifesté par l’un des deux symptômes suivants :
Syndrome de sevrage caractéristique du tabac (cf. les critères A et B du sevrage du tabac).
Le tabac (ou une substance très proche, telle que la nicotine) est pris pour soulager ou éviter les symptômes de sevrage. Trouble de l’usage du tabac 737
Spécifier si :
En rémission précoce : Après que tous les critères du trouble de l’usage du tabac aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], fort désir ou besoin pressant d’utiliser le tabac », qui peut être présent).
En rémission prolongée : Après que tous les critères du trouble de l’usage du tabac aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été à aucun moment pendant au moins 12 mois (à l’exception du critère A4, « Envie impérieuse [craving], ou fort désir ou besoin pressant d’utiliser le tabac », qui peut être présent).
Spécifier si :
Sous traitement de maintien : Le sujet prend un traitement au long cours d’aide au maintien du sevrage du tabac, tel qu’un traitement de substitution nicotinique, et aucun critère du trouble de l’usage du tabac n’est présent pour cette classe thérapeutique (à l’exception de la tolérance ou du sevrage du traitement de substitution nicotinique).
En environnement protégé : Cette spécification supplémentaire est utilisée si le sujet est dans un environnement où l’accès au tabac est limité.
A. Usage quotidien de tabac pendant au moins plusieurs semaines.
B. Arrêt brutal de la consommation, ou réduction de la quantité de tabac utilisée, suivi, dans les 24 heures, d’au moins quatre des signes ou symptômes suivants :
Irritabilité, frustration ou colère.
Anxiété.
Difficultés de concentration.
Augmentation de l’appétit.
Fébrilité.
Humeur dépressive.
Insomnie.
C. Les signes ou symptômes du critère B causent une souffrance cliniquement significative ou une altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants.
D. Les signes ou symptômes ne sont pas imputables à une affection médicale, et ne sont pas mieux expliqués par un autre trouble mental dont une intoxication ou un sevrage d’une autre substance.
A. Pratique inadaptée, persistante et répétée du jeu d’argent conduisant à une altération du fonctionnement ou une souffrance, cliniquement significative, comme en témoigne, chez le sujet, la présence d’au moins quatre des manifestations suivantes au cours d’une période de 12 mois :
Besoin de jouer avec des sommes d’argent croissantes pour atteindre l’état d’excitation désiré.
Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d’arrêt de la pratique du jeu.
Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter la pratique du jeu.
Préoccupation par le jeu (p. ex. préoccupation par la remémoration d’expériences de jeu passées ou par la prévision de tentatives prochaines, ou par les moyens de se procurer de l’argent pour jouer).
Joue souvent lors des sentiments de souffrance/mal-être (p. ex. sentiments d’impuissance, de culpabilité, d’anxiété, de dépression).
Après avoir perdu de l’argent au jeu, retourne souvent jouer un autre jour pour recouvrer ses pertes (pour « se refaire »).
Ment pour dissimuler l’ampleur réelle de ses habitudes de jeu.
Met en danger ou a perdu une relation affective importante, un emploi ou des possibilités d’étude ou de carrière à cause du jeu.
Compte sur les autres pour obtenir de l’argent et se sortir de situations financières désespérées dues au jeu.
B. La pratique du jeu d’argent n’est pas mieux expliquée par un épisode maniaque.
Spécifier si :
Occasionnel : Remplissant les critères diagnostiques par épisodes, entre des périodes de jeu d’argent pathologique, les symptômes s’amendant pendant au moins plusieurs mois.
Continu : Présence de symptômes continus, remplissant les critères diagnostiques depuis de nombreuses années.
Spécifier si :
En rémission précoce : Après que tous les critères du trouble lié au jeu aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été pendant au moins 3 mois mais pendant moins de 12 mois.
En rémission prolongée : Après que tous les critères de trouble lié au jeu aient été préalablement remplis, aucun ne l’a été pendant au moins 12 mois.
Spécifier la sévérité actuelle :
Léger : Présence de 4-5 critères.
Moyen : Présence de 6-7 critères.
Grave : Présence de 8-9 critères.
Crocq, M.-A., Guelfi, J. D., American Psychiatric Association., & American Psychiatric Association. (2015). DSM-5: Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Issy-les-Moulineaux: Elsevier Masson.