A. Présence d’une (ou de plusieurs) idées délirantes pendant une durée de 1 mois ou plus. Les idées délirantes sont des croyances figées qui ne changent pas face à des évidences qui les contredisent
B. Le critère A de la schizophrénie n’a jamais été rempli.
N.B. : Si des hallucinations sont présentes, elles ne sont pas prééminentes et elles sont en rapport avec le thème du délire (p. ex. la sensation d’être infesté par des insectes associée à des idées délirantes d’infestation).
C. En dehors de l’impact de l’idée (des idées) délirante(s) ou de ses (leurs) ramifications, il n’y a pas d’altération marquée du fonctionnement ni de singularités ou de bizarreries manifestes du comportement.
D. Si des épisodes maniaques ou dépressifs caractérisés sont survenus concomitamment, ils ont été de durée brève comparativement à la durée globale de la période délirante.
E. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance ou d’une autre affection médicale et elle n’est pas mieux expliquée par un autre trouble mental comme l’obsession d’une dysmorphie corporelle ou un trouble obsessionnel-compulsif.
A. Présence d’un (ou plus) des symptômes suivants. Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
Idées délirantes.
Hallucinations.
Discours désorganisé (p. ex. déraillements fréquents ou incohérence).
Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique.
N.B. : Ne pas inclure un symptôme s’il s’agit d’une modalité de réaction culturellement admise.
B. Au cours d’un épisode, la perturbation persiste au moins un jour mais moins d’un mois, avec retour complet au niveau de fonctionnement prémorbide.
C. La perturbation n’est pas mieux expliquée par un trouble dépressif caractérisé ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques, ou un autre trouble psychotique comme une schizophrénie ou une catatonie, et n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une substance donnant lieu à abus, un médicament) ou à une autre affection médicale.
A. Deux (ou plus) des symptômes suivants sont présents, chacun pendant une proportion significative de temps durant une période d’un mois (ou moins quand ils répondent favorablement au traitement). Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
Idées délirantes.
Hallucinations.
Discours désorganisé (p. ex. déraillements fréquents ou incohérence).
Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique.
Symptômes négatifs, (p. ex. diminution de l’expression émotionnelle, ou aboulie).
B. Un épisode du trouble dure au moins un mois mais moins de 6 mois.
C. Un trouble schizoaffectif et un trouble dépressif ou bipolaire avec caractéristiques psychotiques ont été éliminés 1) soit parce qu’aucun épisode dépressif caractérisé ou maniaque n’a été présent conjointement avec les symptômes de la phase active, 2) soit parce que si des épisodes thymiques ont été présents pendant les symptômes de la phase active, leur durée totale a été brève par rapport à la durée des périodes actives et résiduelles de la maladie elle-même.
D. La perturbation n’est pas due aux effets physiologiques d’une substance (c.-à-d. une drogue donnant lieu à abus, un médicament) ou à une autre affection médicale.
A. Deux (ou plus) parmi les symptômes suivants, chacun devant être présent dans une proportion significative de temps au cours d’une période d’un mois (ou moins en cas de traitement efficace). Au moins l’un des symptômes (1), (2) ou (3) doit être présent :
Idées délirantes.
Hallucinations.
Discours désorganisé (p. ex. incohérences ou déraillements fréquents).
Comportement grossièrement désorganisé ou catatonique.
Symptômes négatifs (aboulie ou diminution de l’expression émotionnelle).
B. Durant une proportion significative de temps depuis le début du trouble, le niveau de fonctionnement dans un domaine majeur tel que le travail, les relations interpersonnelles ou l’hygiène personnelle est passé d’une façon marquée en dessous du niveau atteint avant le début du trouble (ou, quand le trouble apparaît pendant l’enfance ou l’adolescence, le niveau prévisible de fonctionnement interpersonnel, scolaire ou professionnel n’a pas été atteint).
C. Des signes continus du trouble persistent depuis au moins 6 mois. Pendant cette période de 6 mois les symptômes répondant au critère A (c.-à-d. les symptômes de la phase active) doivent avoir été présents pendant au moins un mois (ou moins en cas de traitement efficace) ; dans le même laps de temps des symptômes prodromiques ou résiduels peuvent également se rencontrer. Pendant ces périodes prodromiques ou résiduelles, les signes du trouble peuvent ne se manifester que par des symptômes négatifs, ou par deux ou plus des symptômes listés dans le critère A présents sous une forme atténuée (p. ex. croyances étranges ou expériences de perceptions inhabituelles).
D. Un trouble schizoaffectif, ou dépressif, ou un trouble bipolaire avec manifestations psychotiques ont été exclus parce que 1) soit il n’y a pas eu d’épisode maniaque ou dépressif caractérisé concurremment avec la phase active des symptômes, 2) soit, si des épisodes de trouble de l’humeur ont été présents pendant la phase active des symptômes, ils étaient présents seulement pendant une courte période de temps sur la durée totale des phases actives et résiduelles de la maladie.
E. Le trouble n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (p. ex. une drogue donnant lieu à abus, ou un médicament) ou à une autre pathologie médicale.
F. S’il existe des antécédents de trouble du spectre de l’autisme ou de trouble de la communication débutant dans l’enfance, le diagnostic surajouté de schizophrénie est posé seulement si des symptômes hallucinatoires et délirants importants, en plus des autres symptômes de schizophrénie nécessaires au diagnostic, sont aussi présents pendant au moins un mois (ou moins en cas de traitement efficace).
A. Période ininterrompue de maladie pendant laquelle sont présents à la fois un épisode thymique caractérisé (dépressif ou maniaque) et le critère A de schizophrénie.
N.B. : En cas d’épisode dépressif caractérisé, le critère A1 (humeur dépressive) doit être présent.
B. Idées délirantes ou hallucinations pendant au moins 2 semaines sur toute la durée de la maladie, en dehors d’un épisode thymique caractérisé (dépressif ou maniaque).
C. Les symptômes qui répondent aux critères d’un épisode thymique caractérisé sont présents pendant la majeure partie de la durée totale des périodes actives et résiduelles de la maladie.
D. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques directs d’une substance
(p. ex. une substance donnant lieu à un abus, un médicament) ou à une autre affection médicale.
Crocq, M.-A., Guelfi, J. D., American Psychiatric Association., & American Psychiatric Association. (2015). DSM-5: Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux. Issy-les-Moulineaux: Elsevier Masson.